18 janvier 2018, le sang coule Grand Rue à Pourrières !!!

Merci monsieur le maire

Pour ce cadeau extraordinaire

Un adolescent envoyé en l’air

Rebondissant tête la première

Sur un pare-brise de verre

Puis projeté à dix mètres - par terre

Bienvenue à Pourrières !!!

Voilà des années que l'alerte est donnée quant à la dangerosité toujours plus grandissante du village, transformé en circuit 24 et/ou en piste de stock-cars.

Bravo !!!

Il faut attendre qu’il y ait des blessés, voire des morts ?!

Quatre ans qu'il a dit oui ! Comme par exemple, à l’installation immédiate d’un miroir dans le virage près du tabac, combien de fois promis pour le lendemain. (Des passages cloutés dans un virage, il faut le faire quand même.) Quatre ans déjà pour une si petite chose pouvant sauver des vies. Oui, mais il n’y a jamais eu d’accident à cet endroit-là m’a lancé dernièrement une adjointe au maire, sauf que… (cliquez ici.) Heureusement, aucune maman ne passait à ce moment-là, disent-elles encore aujourd'hui à la boulangerie.

Coup de chance, l’ado frappé hier a une bonne étoile, il n’a fait que défoncer le pare-brise avec son crâne, avant d’exécuter un vol plané d’une dizaine de mètres - Grand Rue. Alors que les panneaux à trente à l’heure ont été retirés (soit dit en passant disent les passants frissonnant au bord de l’autoroute désormais à tombeau ouvert en plein village.)

Bravo !!!!

Et merci encore pour ce cadeau de nouvel an fait aux plus jeunes.

En attendant un accident mortel avec une personne âgée,

ou une mère de famille avec sa poussette dans le virage évoqué plus haut.

Anticiper !!!

N’est-ce-pas l’apanage d’un dirigeant ? (Normalement.)

Pour avoir travaillé personnellement de longues années au coté de dirigeants justement (Groupe d’assurance, télécom, Internet, SSII, édition…), c’est bien le moins que l’on puisse attendre d’un leader, l’anticipation. Mais bon, il est vrai que le monde a bien changé depuis l’affaire du sang contaminé : coupable mais jamais responsable. Du coup…

Question :

Qui est venu quérir auprès de la famille des nouvelles de la victime ? Qui ? Le Maire ? Un membre de son équipe ? Une famille modeste, certes… Mais il est vrai que quand on est en marche, premier de cordée, le peuple, jaloux par définition, peut bien aller se faire pendre ailleurs.  (Mais c’est une autre histoire.) Celle de ce temps qui n’aura qu’un temps, par définition, et il est dit que ce temps est compté, de part les lois de la physique qui régissent tout ce qui est, d’un bout à l’autre de l’univers, nous expliquent les mathématiciens, les physiciens, les astrophysiciens, émerveillés par leurs découvertes. Si loin de cette médiocrité qui fait force de vertu aujourd’hui. N’y a-t-il pas là de quoi s’interroger ? Et parfois être en colère.

PS : On peut me reprocher la force de mes mots (au moins sont-ils sincères), mais que sont-ils à côté de la brutalité que représente un corps écrabouillé ? Et à plus forte raison celui d’un tout jeune. Au moins ai-je de l’empathie pour mes semblables et un sens très aiguë de ce en quoi consiste le service de l’intérêt général – pratiqué – dans les faits, comme une discipline. Sans rien attendre en retour.

Pour exemple, parmi d'autres :

J’ai mené une pétition bon enfant pendant deux mois et demi, avec une forme d’écriture utilisant de ballons, lisible de 1 à 101 ans (sur mes deniers personnels), sans attendre d’être rejoint par qui que ce soit pour commencer. Je fus rejoins, sans en faire commerce par la suite comme cela se pratique en politique. Cette pétition ne cherchait rien d’autre qu’à attirer l’attention de la mairie sur un problème allant s’aggravant, année après année, tout en sensibilisant les habitants de tous âges sur la conduite auto, moto et la prudence en tant que piéton, ou à vélo (en attendant des aménagements plus conséquents). Dans l’idée d’ouvrir un dialogue, voilà tout. Même un simple miroir dans un virage n’a pas été possible en plus de deux années et demie après cette action citoyenne. Un simple miroir, comme un clin d’œil à la population dans un virage, en attendant des aménagements plus sérieux qui forcément prennent du temps. Et bien le ‘oui’ droit dans les yeux était non.

Qui suis je pour me permettre ?

J’ai eu à mener des audits dans ma vie professionnelle, en entreprise et dans des villes. Ma méthode consistait à rechercher un propos indirect approprié au contexte pour faire apparaître la radiographie du système étudié, de l’organisation, en situation, tel quel, dans le feu d’une action. Tirez un coup de revolver en l’air, à blanc, tout en observant tout autour et vous saurez à peu près qui est qui que quoi comment au fond... Par réflexe.

Indirectement, sans le vouloir, cette pétition est devenue ce propos indirect qui m’offre aujourd’hui une radiographie un peu tristounette d’un ensemble, et je dirais même, plutôt inquiétante, vue l’avenir qui s’amène. Si deux ans et demi ne suffisent pas pour l’installation d’un miroir dans un virage dangereux, imaginez en cas de crise grave... Et ce n’est même plus en cas, mais quand ? (Cliquez ici & ici pour plus d'info à ce propos.)

Car c’est bien tout cela qui est posé en ce moment, partant de ce malheureux accident où la victime l’a échappée belle. Pour le moment l’adolescent est rentré chez lui, avec de la fièvre, mal de tête, teint cireux, sautant sur une jambe pour venir saluer ses visiteurs, choqué. Point de cellule psychologique pour lui, il eut fallu que le conducteur soit un djihadiste, et donc, avec un fort potentiel en termes de couverture médiatique. Ceci pour vous donner des nouvelles de ce jeune garçon, un voisin qui, enfin, venait de trouver sa voie professionnelle sur son p'tit vélo, en apprentissage à Puyloubier.

Sur ce, chères voisines, chers voisins, je souhaites à toutes et à tous pour 2018 une très bonne année, santé, bonheur, conscience...

Cordialement vôtre

Un citoyen comme les autres

X.