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Veille des grandes vacances - nouvelles de la pétition...
3 juin 2016, 11 heures...

Petite visite en mairie pour rencontrer notre maire, Sébastien Bourlin.

Rencontre tout à fait cordiale, que j’avais sollicitée quelques jours plus tôt pour m’enquérir de la suite donnée à la pétition, signée par bon nombre d’habitants du village, inquiets de voir tous les jours des fadas le traverser à tombeau ouvert. Au mépris de la vie des passants. Pétition remise entre les mains de Sébastien en décembre, juste avant l’ouverture du dernier conseil municipal de l’année 2015.

- Pourquoi avoir attendu 6 mois pour revenir à la charge ?!...

En premier lieu : je répondrai qu’il ne s’agit pas ici (comme déjà exprimé), d’une confrontation avec la mairie, mais d’une action citoyenne – Pour - le village et la sécurité de la population mise en danger par des tarés. L’action menée de septembre à décembre 2015 n’avait pas pour but de mettre la pression sur la mairie, mais d’alerter sur un problème qui concerne tous les habitants, même les membres de la mairie.  Un dossier sur lequel il s’agit de se solidariser plutôt que d’engager un bras de fer qui n’a pas lieu d’être. Nous sommes tous concernés, y compris l’équipe municipale dont les membres ne sont pas à l’abri d’un accident grave, voir, mortel. L’idée ici étant de faire équipe, par delà les querelles, les ambitions, clivages, pour un règlement efficace de ce dossier. S’il est un fait indiscutable, c’est celui que nous vivons toutes et tous sur le même territoire, dans le même bateau, tous voisins de cabine. Riches, pauvres, manuels et intellos, natifs ou pièces rapportées... Tous piétons à un moment donné dans leur journée.

 Serions-nous moins intelligents que les manchots sur la banquise, tous unis face à moins 50 degrés sauce blizard ? Je me refuse à le croire. 

En second lieu , comme chacun d’entre nous, d’entre vous, j’ai ma vie personnelle, avec ses hauts et ses bas (résilles parfois). J’avoue que ce début d’année 2016 fut éprouvant, au point d’y consacrer toute mon énergie à une série d’aléas comme il s’en produit parfois pour tout un chacun.

Pour en revenir à ma rencontre avec Sébastien...

Trois points étaient inscrits dans mon carnet :

1) Où en est-on concernant la mise en sécurité du parcours des écoliers ?

2) Quelques petits détails pouvant aider à l’amélioration immédiate de la sécurité des passants

3) La crise qui nous vient dessus à l’allure d’un TGV lancé à toute vitesse

Premier point

Sébastien m’informe que la balle est dans le camp du pôle technique chargé d’établir un diagnostic quant à la réalité de la circulation (nombre de voitures, vitesse, horaires...). Diagnostic devant permettre de déterminer la nature des travaux et aménagements à engager, pour la mise en sécurité des piétons. Un service situé à Saint Maximin, vers lequel va se tourner Sébastien pour connaître les résultats de l’étude, après que les relevés ont été effectués en début d’année. En janvier si je me souviens bien.

(@ suivre...)

À noter que nous avons pu voir la réapparition de nouveaux agents de la sécurité à l’entrée et à la sortie des écoles, ainsi qu’à la gare routière (le temps pour la mairie de recruter deux nouveaux gardes-champêtres, renforcés par un ASVP...). Je leur souhaite ici la bienvenue et bon courage.

Deuxième point

Les petites améliorations pouvant être apportées pour la sécurité, sans frais important pour la collectivité. Des petits détails relevés ça et là, pouvant faire la différence, en attendant les aménagements. Sébastien a en ma présence fait mander la personne compétente pour les petits problèmes énoncés, réglés pour ainsi dire sur le champ. Si vous-même avez connaissance de tel ou tel petit détail pouvant êtres réglé simplement par le bon sens et la bonne volonté, n’hésitez pas à en faire part à Monsieur le maire, voir me les transmettre pour les relayer à qui de droit.

Dernier point évoqué avec Sébastien 

La crise qui nous vient dessus à l’allure d’un TGV lancé à toute vitesse. (Sujet déjà abordé dans mon précédent article.)

Crise qui ne fera pas de détails entre les uns et les autres. La question aujourd’hui n’étant pas de savoir si elle va se produire, mais quand est-ce qu’elle va s’abattre sur le monde, comme un tsunami. Fasse que cela se produise le plus tard possible, nous laissant ainsi un peu de temps pour nous y préparer, et par là, pour en amortir au maximum le choc et ses conséquences.

D’où cette proposition : créer un ou plusieurs clubs de réflexion pour se pencher sur cette question, prégnante, profonde, vitale pour tous.

Sébastien a ici montré son intérêt, conscient du danger que nous courons, tant du point de vue économique que géopolitique (pour ne citer que ces aspects).

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe déjà en France bon nombre d’initiatives citoyennes qui fonctionnent, et dont nous pourrions nous inspirer pour faire de Pourrières un îlot de paix dans la tourmente, plutôt qu’un village soumis au chaos général.

Si la crise annoncée devait se produire, il ne sera plus question de droite ou de gauche, ou de je ne sais quoi encore. À ce stade, c’est un peu comme quand survient un accident de la route, une catastrophe ferroviaire, le crash d’un avion, un navire en perdition.

Tous sur le pont !!!!

D’autant que tous, nous serons touchés d’une manière ou d’une autre.  D’où la nécessité d’un minimum de préparation dans un large éventail de domaines, de compétences, de savoir-faire, à combiner avec la créativité, l’ingéniosité, l’imagination, le courage... C’est ça ou sauve qui peut car dans un endroit surpeuplé, quand la masse a faim, tout simplement, cela devient vite le Venezuela. Je sais qu’il est difficile d’envisager les difficultés à venir quand tout semble aller mieux, comme dirait l’autre, gavé d’argent public. Tout va très bien Madame la Marquise... Il reste que quelque chose vient ! À nous de mettre en place les outils et les procédures pouvant permettre de s’en préserver au maximum, parce que prêts et solidaires. 

Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances, prenez soin de vous, rendez-vous à la rentrée, plein d’idées et de suggestions pouvant être évoquées lors de ces clubs de réflexion s’ils devaient voir le jour prochainement à Pourrières.

Bien à vous,

Chères voisines, chers voisins,

Et encore une fois, bonnes vacances.

Bernard-Alex

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